Centre Pelvi-Périnéologie – Paris

La pelvi-périnéologie est une discipline médicale qui englobe tous les organes liés au pelvis (petit bassin, pubis) et du périnée (urètre, vagin, anus), incluant les muscles du plancher pelvien. Elle aide à comprendre, diagnostiquer et prendre en charge les différentes pathologies pelvienne et périnéale dans leur ensemble.

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Le centre propose une prise en charge multidisciplinaire des patient(e)s
atteintes des troubles suivants:

L’ incontinence urinaire d’effort

La plus fréquente, il s’agit de la forme la plus connue des femmes et des médias. Elle se caractérise par une fuite involontaire des urines, non précédée par un besoin d’uriner.

Circonstances: éternuement, toux, éclat de rire, vomissement, port de charges,… en fait toute activité physique qui augmente la pression intra-abdominale.

L’ hyperactivité vésicale

L’hyperactivité vésicale ou incontinence urinaire par « urgenterie » se caractérise par une fuite involontaire des urines, précédée d’un besoin urgent et incontrôlable d’uriner survenant en dehors de tout effort.

Causes principales: cystites à répétition, certaines maladies neurologiques (AVC, maladie de Parkinson, SEP,…), stimulation sensorielle (l’eau, le froid…), situations psychogènes (stress, fous rires, frayeurs, orgasme).
Mais le plus souvent sans causes.

La nycturie et l’énurésie

La nycturie désigne la plainte d’avoir à se réveiller une ou plusieurs fois au cours de la nuit pour uriner, chaque miction étant précédée et suivie d’une période de sommeil (> 2/mictions la nuit).

L’énurésie se définit comme une émission involontaire d’urine qui survient pendant le sommeil. Bien que l’énurésie soit souvent considérée comme un trouble dans l’enfance, elle peut également affecter les adultes.

Les troubles mictionnels

Les troubles de la miction se caractérisent par une gêne pendant l’évacuation des urines. Lorsque cette évacuation est difficile, on parle de dysurie, un trouble qui peut toucher les femmes comme les hommes.

Les symptômes peuvent être variés : la nécessité de « pousser » pour uriner, un jet trop faible, irrégulier, ou encore le sentiment de ne pas réussir
à vidanger sa vessie en totalité.

Le prolapsus des organes pelviens

Le prolapsus des organes pelviens ou « descente d’organes » se caractérise, par le glissement vers le bas, dans le vagin, d’un ou plusieurs organes pelviens.
Les causes les plus fréquentes sont : 

L’accouchement difficile; la ménopause; la constipation sévère; la toux chronique ; le surpoids ; le port de lourdes charges ; la pratique sportive intensive.
Les symptômes sont représentés par: une sensation de pesanteur pelvienne (sensation de boule ou de gêne dans le vagin), parfois associée à des troubles urinaires, ano-rectaux et sexuels..

Les troubles ano-rectaux

C’est une pathologie très fréquente chez la femme après 50 ans.
Ils peuvent être la cause et la conséquence de trouble de l’évacuation des selles et d’une incontinence anale.

Les facteurs sont: forceps, gros bébé, déchirure du sphincter anal,lésion de l’innervation, choc émotionnel.

Rarement isolée, l’incontinence anale fait partie d’un dysfonctionnement périnéal qui peut associer troubles du transit, incontinence urinaire, prolapsus rectal.

Les douleurs pelviennes et périnéales

Les douleurs pelviennes et périnéales chroniques surviennent dans des circonstances multiples: post-partum, post-opératoire, contexte traumatique, infections.

Quelle que soit leur origine, l’évolution de ces douleurs dépasse souvent l’organe à travers lequel elles s’expriment (syndrome douloureux pelvien
complexe).

Les douleurs pelviennes les plus fréquentes: névralgie pudendale, coccydodynies, vulvodynies, syndrome douloureux vésical, endométriose.

L’incontinence urinaire chez la femme sportive

Plusieurs facteurs peuvent être prédisposant : génétiques, congénitaux, raciaux, tissulaires, ligamentaires et aussi déficit congénital du périnée.

En dehors de ces facteurs, c’est essentiellement un mécanisme indirect d’hyperpression abdominale qui reste déterminant.

A l’inverse, des athlètes peuvent avoir un périnée hypertonique ou en suractivité, ce qui a pour conséquence une fatigue chronique du périnée.

Au cours de la course, ce sont des fuites abondantes et souvent insensibles, pas nécessairement en rapport avec le périnée.

L’incontinence urinaire chez l’homme

Le temps agit sur le périnée comme sur tous les tissus du corps, en parle également l’andropause.

En dehors du vieillissement, des fuites
urinaires peuvent également survenir en raison d’une surcharge pondérale, la prise d’antidépresseurs, le tabagisme, l’alcool.

La constipation chronique, les efforts physiques professionnels et les activités sportives sollicitent énormément le périnée.

La chirurgie de la prostate reste la cause la plus fréquente. La prostatectomie, même bien réalisée peut endommager les tissus et les nerfs du sphincter urinaire.